Du côté du PCF et des Progressistes (N°15)

Révolution numérique : quel avenir pour le travail et l’emploi ?

Le 1er mars 2017, le PCF organisait un débat faisant suite aux états généraux de la révolution numérique. Dix grands témoins, hommes et femmes, ont rythmé la soirée (S. Binet, L. Allard, M. Bauwens, S. Pène, D. Durand, V. Bonnet, B. Friot, S. Mayer, M. Lallemand, S. Broca et S. Elka), dont vous retrouverez les interventions en ligne sur la chaîne officielle du PCF (https//www.youtube.com/user/PCF). Tantôt ignorée, tantôt traitée sur le mode techno-béat ou technophobe, la question des rapports du numérique avec le travail et avec l’emploi n’est pas abordée sur le fond, alors qu’elle est déjà cruciale dans le quotidien des travailleurs et dans les luttes sociales, que ce soit au travers de l’ubérisation, du droit à la déconnexion, de la notation numérique ou de la « transformation digitale » des entreprises et des services publics. L’initiative du PCF était nécessaire, car les craintes et les dangers sont aussi forts que les aspirations et les possibles. Si les citoyens ne s’occupent pas du numérique, d’autres s’en occuperont au bénéfice de leurs seuls intérêts en réduisant à l’impuissance la démocratie politique et sociale.


«Le travail dans tous ses états»
La Revue du PROJET n° 61

Dans son numéro de novembre 2016, la Revue du PROJET se penche sur le travail. De nouveaux enjeux et débats émergent à ce propos. Il en va ainsi du débat sur la robotisation et de la place du travail dans le cadre de la révolution numérique. Aux tenants du retour au XIXe siècle s’ajoutent les thuriféraires du simple progrès technique. Ces derniers expliquent, doctement, que le travail va disparaître avec l’avènement de l’ère robotique et que poser aujourd’hui la question de son accès, et donc de son partage, relève au mieux de l’illusion, au pire de l’archaïsme. Le propos de ce dossier est de réfuter les théories sur la fin du travail. Car penser le projet communiste du XXIe siècle, c’est proposer des perspectives politiques ainsi que les moyens d’action et les batailles à mener pour émanciper le travail. Pour que le travail soit de nouveau perçu comme une de nos valeurs, il faudra donc mener et gagner, comme pour bien d’autres sujets, la bataille culturelle.


Invader

Le Musée en herbe nous propose de découvrir, jusqu’au 3 septembre 2017, « Hello My Game Is…». La nouvelle exposition consacrée à Invader, un artiste de rue devenu célèbre notamment pour ses Space Invaders, créations en mosaïque de céramique qu’il colle sur les murs des grandes villes de la planète, propose une centaine d’oeuvres inédites. Aujourd’hui, après une vingtaine d’années d’« invasion », près de 3500 de ses mosaïques sont réparties dans 67 villes à travers le monde ; il y en a même au fond de l’océan et dans l’espace, à bord de la Station spatiale internationale. Le Musée en herbe, connu pour proposer des expositions familiales, nous invite une nouvelle fois à découvrir un artiste apprécié aussi bien par les plus jeunes que par tous ceux qui ont su garder une âme d’enfant. L’artiste affirme lui-même dans plusieurs interviews que l’avenir de l’humanité dépend du dialogue avec les enfants. 23, rue de l’Arbre-Sec, 75001 Paris. Métro Louvre-Rivoli. 6 € (tarif réduit) et 7 € (plein tarif).


Un mois pour la biodiversité

En octobre 2016, la commission Écologie du PCF a organisé une exposition ainsi qu’une série de rencontres et de débats autour du thème de la biodiversité. En danger partout dans le monde, sa préservation est devenue depuis plusieurs décennies un enjeu majeur pour l’humanité. Néanmoins, la biodiversité fait l’objet d’appropriation et de privatisation, souvent au nom de la rentabilité économique et financière.

Nous vous invitons donc à (re)voir en ligne sur la chaîne du PCF (https//www.youtube.com/user/PCF) les échanges qui ont eu lieu autour d’enjeux particulièrement d’actualité :

« Pourquoi faut-il sauver les abeilles et tous les pollinisateurs ? », avec Y. Vedrenne (président du Syndicat national des apiculteurs), H. Lapie (président de la FDSEA51) et A. Pagano (CNPCF, enseignant-chercheur en écologie).

« Science, recherche et société pour quelle biodiversité? », avec P. Laurent (secrétaire national du PCF), P.-H. Gouyon (professeur, Muséum national d’histoire naturelle), L. Abbadie (professeur des universités, UPMC) et S. Thiébault (directrice de l’Institut écologie et environnement du CNRS).

« Avancées et limites de la loi sur la biodiversité votée au mois de juillet », avec la participation d’É. Didier (sénatrice CRC), P. Carvalho (député GDR), B. Chevassus-au-Louis (président de l’association Humanité et Diversité) et J.-L. Durand (chargé de recherche en bioclimatologie à l’INRA).

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