*Ivan LavallĂ©e est professeur Ă©mĂ©rite d’informatique et prĂ©sident du Conseil de RĂ©daction de Progressistes.
Le 10 septembre, en prĂ©ouverture de la fĂȘte du journal lâHumanitĂ©, nous avons tenu Ă marquer lâĂ©vĂ©nement que constitue le deuxiĂšme anniversaire de notre revue, par un grand repas gastronomique, rĂ©unissant prĂšs de 140 convives.Â
Pari tenu, nous menons la bataille idĂ©ologique sans concession ; les milieux progressistes scientifiques et techniques ne sây trompent pas qui peu Ă peu trouvent dans la revue Ă©cho Ă leurs prĂ©occupations et combats contre lâobscurantisme, le dĂ©nigrement du progrĂšs, des sciences et de ses acteurs, et pour la promotion de lâesprit des LumiĂšres. Ce repas a rĂ©uni des membres de lâAcadĂ©mie des sciences, dont lâun a rejoint le Parti communiste, mais aussi nombre de syndicalistes et plus gĂ©nĂ©ralement dâintellectuels, plasticiens et philosophes, dont certains Ă©taient encore il y a peu bien loin de se douter quâils viendraient un jour Ă une manifestation du Parti communiste. Plus, ces nouveaux compagnons de route dĂ©fendent dans nos pages des positions dont ils nâauraient jamais pensĂ© quâelles fussent nĂŽtres, ce dont nous tĂ©moignons, numĂ©ro aprĂšs numĂ©ro. Ainsi, dans cette bataille idĂ©ologique acharnĂ©e qui voit un pouvoir dĂ©voyer lâidĂ©e mĂȘme de progrĂšs, nous tenons fermement la barre du rassemblement sur le fond, loin de petits arrangements.Â
Le combat idĂ©ologique se mĂšne tous azimuts. De la bataille pour le climat et lâĂ©nergie pour tous, du dĂ©veloppement Ă lâĂ©ducation, en passant par la lutte pour la paix â qui en est dĂ©pendante â, nous rĂ©pondons prĂ©sents.Â
En ces temps de luttes du monde du travail, alors quâil est plus facile de trouver une chemise, fĂ»t-elle de luxe, quâun emploi, la lutte des classes revient sur le devant de la scĂšne ; lâexaspĂ©ration engendrĂ©e par la politique dâaustĂ©ritĂ© mĂšne Ă lâexplosion sociale, en France certes, mais aussi Ă lâĂ©chelle europĂ©enne, en tĂ©moignent les Ă©vĂ©nements en GrĂšce mais aussi en Espagne et maintenant au Portugal.Â
Il est possible et essentiel de sortir de lâaustĂ©ritĂ©. Les gains de productivitĂ© dus aux progrĂšs scientifiques et technologiques doivent profiter Ă ceux qui en sont les acteurs. Baisse du temps de travail aliĂ©nĂ© et hausse des salaires sont indispensables et sont des vecteurs de retour Ă lâemploi.Â
Avec ce retour de la lutte sur le devant de la scĂšne, les masques tombent et les ttravailleurs dĂ©sabusĂ©s, trompĂ©s par les discours dĂ©magogiques peuvent mesurer lĂ , Ă lâaune de la lutte, qui, arme le monde du travail, tant politiquement quâidĂ©ologiquement.Â
LĂ est le grain, du rassemblement, qui germe !Â
IVAN LAVALLĂEÂ