Réassocier cultures et élevages au niveau territorial : une nécessité agroécologique, Gilles Lemaire Et Vincent Chatellier*

L’objectif de cet article est de montrer les avantages et les services agronomiques et écologiques d’une réassociation des systèmes de production céréaliers et des élevages à l’échelle locale, mais aussi de montrer que des freins socioéconomiques existent pour empêcher sa mise en œuvre de façon plus systématique. Il s’agit aussi de voir quelles synergies peuvent être favorisées à l’échelle territoriale pour contourner ces blocages.

*GILLES LEMAIRE est chercheur à l’Académie d’agriculture de France, VINCENT CHATELLIER est chercheur à l’INRAE, SMART, Nantes.

UN LIEN HISTORIQUE

Depuis leurs origines, les systèmes de production agricole développés par les sociétés humaines devaient remplir deux fonctions essentielles : la production de denrées alimentaires pour nourrir des populations humaines en expansion constante et le renouvellement de la fertilité des sols, et donc des capacités de production des terres arables. Ainsi, la domestication et l’élevage des herbivores ont accompagné la production des céréales non seulement pour produire des denrées alimentaires complémentaires – lait ou viande –, mais aussi et surtout pour mettre à profit la capacité de ces animaux à transformer la biomasse végétale en produisant des déjections, lesquelles enrichissent les sols en matières organiques et en éléments minéraux assurant la fertilité des terres cultivées[1]. Cette synergie entre l’élevage des herbivores et la production céréalière a été portée à son maximum au XVIIe siècle, lors de la première révolution agricole, avec la généralisation de la rotation triennale, où les cultures fourragères sous forme de prairies temporaires à base de légumineuses (trèfle, luzerne, sainfoin) ont été incorporées dans les rotations céréalières en permettant une production supplémentaire d’engrais de ferme, et surtout une incorporation importante d’azote dans les sols grâce à la fixation symbiotique de l’azote atmosphérique.

Engrais en granulés à base d’azote. Les engrais produits industriellement se sont substitués progressivement aux engrais de ferme.

L’association étroite entre culture et élevage au sein d’une même exploitation a été largement remise en cause par la seconde révolution agricole, qui s’est accélérée après la Seconde Guerre mondiale sous l’effet de deux puissantes innovations techniques : d’une part, l’utilisation massive des engrais azotés produits industriellement par synthèse de l’ammoniac à partir du N2atmosphérique ainsi que des engrais phosphatés (P) et potassiques (K) obtenus à partir des ressources minières qui se sont substitués progressivement aux engrais de ferme; d’autre part, la motorisation et la mécanisation, qui ont remplacé le cheptel de traction nécessaire à l’agriculture. Ces deux innovations ont pu se généraliser assez rapidement du fait d’une énergie peu chère, rendant moins nécessaire le rôle des herbivores domestiques dans le maintien de la fertilité des sols agricoles.

DÉCOUPLAGE CULTURESÉLEVAGES ET SPÉCIALISATION

Compte tenu des contraintes socioéconomiques et d’organisation du travail liées à l’entretien, à la surveillance, à l’alimentation et à la traite des troupeaux d’herbivores, les exploitations agricoles localisées dans les régions les plus favorables au plan agronomique se sont progressivement spécialisées en céréaliculture intensive grâce à l’usage des engrais de synthèse. Elles ont progressivement abandonné l’élevage, comme dans le Bassin parisien, tandis que dans des régions moins favorables, comme en Bretagne, la spécialisation laitière s’est renforcée et le développement, à partir du début des années 1960, des élevages de granivores (porcs et volailles) hors sol a vu le jour. Ainsi, ces deux systèmes de production – l’un céréalier sans animaux, l’autre d’élevage avec peu de surfaces cultivées – se sont intensifiés séparément sur des territoires éloignés ne permettant plus aux synergies liées à leur association locale d’opérer à distance[2].

L’association étroite entre agriculture et élevage au sein d’une même exploitation agricole a été largement remise en cause par la seconde révolution agricole, qui s’est accélérée après la Seconde Guerre mondiale.

Cette trajectoire s’est inscrite dans un contexte où, à partir de la mise en œuvre de la politique agricole commune (PAC) en Europe, au début des années 1960, les instruments de soutien au secteur agricole ont été formatés dans une logique de filière, grâce notamment à la création des organisations communes de marché (OCM). Cette construction a favorisé ce mouvement de spécialisation des exploitations et des territoires en assurant aux producteurs des prix garantis à un niveau plus élevé que les cours mondiaux et en protégeant le marché communautaire au travers de prélèvements variables (taxes) appliqués aux produits importés. Il s’agissait alors clairement d’encourager l’essor de la production agricole intérieure, quitte à ce que ce développement se fasse en mettant les questions agronomiques et environnementales au second plan.

La Beauce : dans cette région, les exploitations se sont progressivement spécialisées en céréaliculture intensive.

Le choix politique pris à l’époque de ne pas taxer le soja importé en provenance du continent américain a lui aussi joué un rôle majeur dans ces évolutions, le développement des productions animales spécialisées étant alors rendu possible pour partie par le recours à ces aliments importés, ce qui a contribué à rendre moins nécessaire une diversité des assolements au plan local. Les écarts de prix garantis entre les productions animales et les productions végétales, alors fixés par les pouvoirs publics, ont incité les agriculteurs des régions aux sols bien adaptés à la céréaliculture à délaisser l’élevage, d’autant que cette spécialisation allait de pair avec une réduction des disponibilités en main-d’œuvre dans une période où l’agriculture constituait un réservoir d’emplois pour une société en plein développement.

Le mouvement de concentration de l’élevage dans plusieurs autres régions, dont la Bretagne, a également été favorisé par le fait que les disponibilités en main-d’œuvre étaient encore localement très importantes, l’élevage captant plus d’emplois par unité de surface que les céréales. Il tenait aussi au fait que les industriels impliqués (abattoirs, laiteries, usines d’alimentation animale, etc.) avaient un intérêt économique à ce que les activités d’élevage soient concentrées géographiquement pour limiter les coûts de transport et gagner en efficacité d’organisation[3].

Deux systèmes de production – l’un céréalier sans animaux, l’autre d’élevage avec peu de surfaces cultivées – se sont intensifiés séparément sur des territoires éloignés ne permettant plus aux synergies liées à leur association locale d’opérer à distance.

Cette logique de la spécialisation territoriale a eu tendance à se diffuser dans de nombreuses régions, tant en France que dans l’ensemble de l’Europe. L’intensification de la production qui en résulte dans chacun de ces deux systèmes pris séparément a eu des impacts environnementaux qui deviennent maintenant problématiques pour la société. Bien entendu, il reste encore des régions dans lesquelles des exploitations en systèmes mixtes culture-élevage persistent malgré la tendance générale à la spécialisation.

Plusieurs études montrent aujourd’hui que les impacts environnementaux liés à l’agriculture seraient davantage liés à la trop forte spécialisation de ses systèmes de production à l’échelle territoriale qu’aux niveaux trop élevés de productivité qu’ils ont atteints[4]. Il conviendrait dès lors de reconstituer et de promouvoir une plus grande diversité de systèmes de production à l’échelle locale, permettant, tout en conservant la capacité de production alimentaire globale, de mettre en œuvre les synergies et complémentarités entre systèmes différents sur un même territoire pour résorber en partie les impacts environnementaux constatés aujourd’hui. Il devient donc souhaitable aux plans écologique (réduction des émissions induites de gaz à effet de serre et préservation de la biodiversité) et économique (pallier les augmentations du prix de l’énergie) d’aller dans le sens d’une réduction de la dépendance de l’agriculture aux engrais de synthèse et aux pesticides. Cela suppose notamment une diversification accentuée des rotations et des assolements de cultures, un recyclage plus complet des déjections animales pour assurer la fertilité des sols et une introduction renforcée des légumineuses dans les assolements. Cette évolution est potentiellement réalisable moyennant une meilleure association locale entre agriculture et élevage à l’échelle territoriale.

LES SERVICES ATTENDUS

Il est admis aujourd’hui que la simplification des rotations culturales liée à la spécialisation des exploitations céréalières a nécessité l’augmentation importante de l’utilisation des pesticides pour maîtriser maladies, ravageurs et adventices. Il est préconisé de retrouver une diversité suffisante d’espèces cultivées dans les assolements pour réduire cette dépendance vis-à-vis de la chimie. Or, autrefois, cette diversité dans les assolements était obtenue justement par la nécessité d’introduire des surfaces de cultures fourragères, soit de prairies temporaires ou artificielles (luzerne, trèfle), soit de cultures dites « dérobées », en rotation avec la sole céréalière, permettant de rompre les cycles de reproduction des maladies, ravageurs et adventices, et par conséquent de contrôler les épidémies, dégâts et envahissements.

Les impacts environnementaux liés à l’agriculture seraient davantage liés à la trop forte spécialisation de ses systèmes de production à l’échelle territoriale qu’aux niveaux trop élevés de productivité qu’ils ont atteints.

Cette diversité d’assolement a disparu avec celle des herbivores domestiques. Les apports d’azote liés aux surfaces de luzerne et autres légumineuses fourragères ont également disparu et ont été remplacés par des apports d’engrais azotés, ce qui, avec la simplification des assolements, a engendré une proportion croissante de « sols nus », non protégés par un couvert végétal, sensibles à l’érosion de surface et à la lixiviation du nitrate des engrais, occasionnant une pollution des nappes et des rivières. Les sols de moins en moins protégés par la végétation ont une activité biologique de plus en plus réduite, et leur teneur en matière organique décroît, entraînant une dégradation de leur fonction de rétention d’eau et contribuant à des émissions importantes de gaz à effet de serre, avec des conséquences sur le réchauffement climatique. Il est démontré que la restauration des fonctions positives des sols implique une modification des assolements et des rotations permettant au système sol-végétation flore microbienne de fonctionner de la manière la plus continue possible, d’où la tendance actuelle à réduire les périodes d’intercultures trop longues, en réduisant les labours et en favorisant une couverture maximale des sols tout au long de l’année. Celle-ci n’est réalisable que grâce à l’introduction de prairies et de cultures fourragères, ce qui implique la présence d’animaux à proximité pour valoriser la biomasse produite et recycler leurs déjections.

La question qui se pose est donc de savoir comment réaliser le couplage sol-végétation-animal, sachant que le couplage sol-végétation est forcément local mais que l’animal peut être délocalisé : soit inclus localement grâce au pâturage, soit associé dans l’exploitation au sein de laquelle on organise les transferts d’aliments et de déjections entre le champ et l’étable, soit enfin intégré au niveau du territoire grâce à une coopération entre exploitations spécialisées, à condition qu’elles ne soient pas trop distantes les unes des autres. Ainsi ces différentes configurations doivent être étudiées en fonction des contraintes socioéconomiques qui pèsent sur les exploitations agricoles individuelles, mais aussi sur les organisations de filières d’amont et d’aval à l’échelle des territoires.

AU PLAN LOCAL : DES OBSTACLES ?

Dans des territoires de plaine devenus fortement spécialisés en productions végétales, un retour significatif de l’élevage, notamment d’herbivores, semble difficilement envisageable, même si quelques projets originaux d’installation voient parfois le jour. Ainsi, au prorata des surfaces agricoles, les surfaces fourragères sont localement très limitées, et devraient le rester dans les années à venir pour plusieurs raisons. Les producteurs de grandes cultures de ces zones qui manifestent un intérêt pour se réorienter vers les productions animales sont rares, y compris au moment des transitions générationnelles et de l’installation de jeunes. Cela tient au fait que la rentabilité des activités d’élevage est souvent moindre que dans les productions végétales et que les contraintes de travail sont jugées incompatibles avec les attentes sociales des nouvelles générations d’agriculteurs.

En outre, dans l’hypothèse où des agriculteurs souhaiteraient s’engager dans les productions animales, il n’est pas évident qu’ils soient en mesure de le faire en raison de l’absence d’un appareil d’encadrement technique (par exemple non-présence de vétérinaires ruraux dans la zone concernée), et surtout de la stratégie des entreprises de l’aval, qui ne sont pas prêtes à contractualiser avec des producteurs géographiquement isolés. Ainsi, il n’est d’ailleurs pas rare que des producteurs doivent abandonner la production laitière parce qu’ils n’ont plus de collecteurs, les coûts de collecte étant jugés prohibitifs par l’industriel en raison de l’éloignement entre l’exploitation et les usines de transformation.

Le cheptel de vaches a baissé de 10 % entre 2016 et 2022 (soit une perte de 840000 têtes) et le cheptel de brebis allaitantes a reculé de 40 % en 25 ans.

Dans ces régions, la diversité future des assolements passera moins par un développement des surfaces fourragères que par une diversification des grandes cultures, diversification qui doit être stimulée par la construction de nouvelles filières végétales ayant des débouchés économiquement crédibles. Les modalités d’octroi des aides directes de la PAC peuvent aussi inciter les agriculteurs à s’orienter dans la voie d’une plus grande diversification des assolements. Ainsi, dans le cadre de la nouvelle PAC 2023- 2027, un nouveau dispositif, l’éco-régime, devrait pénaliser par la perte de 25 % des aides du premier pilier les exploitations de grandes cultures qui n’auraient pas une diversité suffisante. Si ce type d’instrument va théoriquement dans la bonne direction pour diversifier les assolements, il conviendra de bien veiller à son application concrète, tant parfois certaines mesures dérogatoires peuvent annuler une ambition politique initiale.

Dans d’autres territoires, notamment ceux de montagne, où les surfaces de grandes cultures sont rares et où les surfaces toujours en herbe sont abondantes, la diversité des assolements est de facto assez limitée. Elle tient surtout aux types de surfaces fourragères en présence : espèces, mode de récolte, etc. Le maintien des élevages d’herbivores est alors indispensable pour entretenir les terres agricoles, car en leur absence le mode alternatif à l’occupation de ces territoires serait sûrement un essor des surfaces consacrées à la forêt. Ce maintien des élevages d’herbivores n’est pas acquis pour les décennies à venir, comme en témoigne la décapitalisation du cheptel qui est à l’œuvre en France depuis déjà de nombreuses années[5] : le cheptel de vaches a baissé de 10 % entre 2016 et 2022 (soit une perte de 840000 têtes) et le cheptel de brebis allaitantes a reculé de 40 % en vingt-cinq ans. Un tel constat justifie pleinement de déployer des efforts collectifs pour mieux valoriser commercialement les produits animaux issus de ces zones et pour soutenir de manière spécifique les exploitations concernées. L’indemnité compensatoire de handicap naturel (ICHN), dont le zonage a été récemment revisité et dont le montant global avoisine nationalement 1,1 milliard d’euros par an, joue un rôle essentiel dans ce sens.

Cette logique de la spécialisation territoriale a eu tendance à se diffuser dans de nombreuses régions, tant en France que dans l’ensemble de l’Europe.

Dans les nombreuses zones géographiques, prises ici à différentes échelles (petite région agricole dans un département donné, canton, commune), où cohabitent des surfaces de grandes cultures et des productions animales, le champ des possibles pour procéder à de meilleures articulations entre productions végétales et productions animales reste potentiellement important. Dans ces zones, rien n’est d’ailleurs définitivement arrêté à long terme quant au mode d’occupation du territoire. Une versatilité des choix productifs est même parfaitement envisageable. Cela dépendra pour une part importante de l’évolution des rapports prix des produits vendus/ prix des intrants utilisés entre ces deux formes concurrentes, mais aussi complémentaires, de production. Un prix relatif durablement élevé des céréales par rapport aux produits animaux découragerait progressivement les jeunes générations de s’engager dans des productions animales, même si ces dernières génèrent un chiffre d’affaires à l’hectare supérieur et favorisent le maintien d’un nombre plus important d’emplois. Les équilibres futurs dépendront aussi beaucoup, d’une part, du ciblage des aides directes de la PAC (un soutien renforcé aux emplois au détriment des hectares favoriserait davantage les élevages et beaucoup moins les céréales) et, d’autre part, des impacts économiques négatifs imputables à une plus grande pauvreté des sols induite par l’absence locale de productions animales. Le devenir des productions animales en France est largement conditionné aux choix des consommateurs de privilégier ou non des produits français (versus des produits importés) dans leurs approvisionnements, ce d’autant que la balance commerciale de notre pays est déjà négative et se dégrade pour plusieurs produits animaux : le taux d’auto-approvisionnement est en 2022 de 59 % en viande ovine, de 82 % en viande de volailles, de 90 % en viande bovine et de 100 % en viande porcine.

L’articulation entre productions végétales et productions animales reste potentiellement importante.

Dans une zone géographique donnée, il n’est pas rare que des exploitations spécialisées (en porcs, en lait, en céréales, etc.) cohabitent. Au niveau des politiques publiques, l’enjeu est désormais, d’une part, d’éviter le risque que cette cohabitation disparaisse au profit, par exemple, d’un développement massif des productions végétales au détriment des productions animales et, d’autre part, de favoriser les bonnes articulations entre les exploitations existantes (valorisation locale des déjections animales).

Force est de constater qu’il existe un écart important entre la vision d’une production agricole idéale, fondée sur les principes de l’agroécologie et une réalité socioéconomique.

Sans remettre en cause le bien-fondé des projets individuels, il s’agit de les coordonner localement au mieux pour améliorer les performances individuelles dans chaque exploitation et renforcer la cohérence locale aux plans agronomique et environnemental. Le développement de structures sociétaires de plus grande taille (par exemple de 200 à 500 ha avec plusieurs productions agricoles) sur la base du regroupement d’exploitations historiquement individuelles permet de plus en plus d’aller dans cette direction. Cette évolution des structures doit être appréhendée positivement, et même être encouragée dès lors que les ambitions environnementales et sociales sont sérieuses. Ces nouvelles formes d’exploitations permettront d’installer des jeunes (entrée progressive dans le capital de la structure, augmentation du temps libre, partage des compétences et des risques, etc.) et de trouver de meilleures articulations, en interne, entre productions animales et végétales.

Force est de constater qu’il existe un écart important entre la vision d’une production agricole idéale, fondée sur les principes de l’agroécologie, qui permettrait de produire une gamme étendue de denrées alimentaires tout en réduisant au minimum les impacts négatifs sur l’environnement, et une réalité socioéconomique, qui peut contraindre les acteurs des filières de production et d’alimentation à prendre des décisions parfois contraires ou du moins peu conciliables avec l’idéal visé. La ré-association pourtant nécessaire et souhaitable entre filières animales et végétales à l’échelle territoriale demeure très dépendante des contraintes économiques qui pèsent sur les acteurs et qui sont, pour partie, la conséquence de décisions de politique agricole globale, mais aussi des politiques alimentaires qui sont prises à l’échelle nationale et européenne.


[1] Marcel Mazoyer et Laurence Roudart, Histoire des agricultures du monde. Du néolithique à la crise contemporaine, Seuil, Paris, 1997.

[2] Gilles Lemaire, Alain Franzluebbers, Paulo César Carvalho, Benoît Dedieu, « Integrated crop-livestock systems: strategies to achieve synergy between agricultural production and environmental quality », in Agriculture, Ecosystem & Environment, vol. 190 (p. 4-8), 2014.

[3] Vincent Chatellier et Carl Gaigné, « Les logiques économiques de la spécialisation productive du territoire agricole français », in Innovations agronomiques, vol. 22 (p. 185-203), 2012.

[4] Gilles Lemaire, « L’intégration agriculture-élevage, un enjeu mondial pour concilier production agricole et environnement, in Innovations agronomiques, vol. 39 (p. 181-190), 2014.

[5] Vincent Chatellier, Christophe Perrot, Emmanuel Béguin, Marc Moraine, Patrick Veysset, « Compétitivité et emplois à la production dans les secteurs bovins français », INRAE. Productions animales, vol. 33, no 4 (p. 261-282), 2021.

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