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Sortir des mathématiques? oui, c’est possible! …. (le poisson d’avril 2015!)

Manifeste du 1er Avril 2015, initié par la revue Progressistes

 

IL FAUT SORTIR DES MATHEMATIQUES

Les mathématiques : un bilan désastreux

Chaque jours, des milliers d’informations traversent les océans afin d’optimiser les opérations financières des bourses du monde entier. Chaque jour des supercalculateurs traitent des millions d’opérations : addition, multiplication,division, dérivé, intégration, probabilités…Toutes ces opérations servent les grandes multinationales de la planète pour licencier et détruire l’environnement. Les mathématiques ont un bilan effroyable : de l’esclavage, car elles ont permis la navigation intercontinentale des navires transportant les africains (repérage dans l’océan sur la base d’observation d’étoiles), aux grandes guerres mondiales, dont les allemands ont fait un usage massif pour développer leurs armes modernes…on ne compte plus les morts dus aux mathématiques.

Comment éviter cela ?

Certains « experts » représentant le lobby des livres de mathématiques, tentent de convaincre les populations que les mathématiques sont contrôlables et peuvent être au service des besoins sociaux. Or nous savons que les mathématiques sont une science non maitrisable, imprévisible et qu’il est difficile d’ empêcher qu’elle soit utilisée dans le domaine militaire ou pour le profit financier, au mépris de la vie des êtres humains. Le calcul balistique des trajectoires des missiles V2 allemands en sont un exemple éclatant…face à ces usages mortifères hélas trop nombreux des mathématiques, il semble urgent de poser avec force l’idée d’une sortie contrôlée et progressive des mathématiques.

20 ans pour sortir des mathématiques : c’est possible

Sortir des mathématiques : oui c’est possible. Si tout l’argent dépensé et gaspillé dans les recherches en mathématiques, dans les salaires versés aux professeurs enseignant cette discipline par exemple, avait été dépensé dans des recherches alternatives en biologie, physique, et en mécanique : peut être qu’aujourd’hui nous n’en serions pas là. Sans ces décisions technocratiques du « tout mathématiques », nous n’aurions peut être pas besoin aujourd’hui d’utiliser des nombres dans tous ces domaines. La biologie, la physique,la mécanique s’en porteraient d’autant mieux, et pourraient très largement utiliser des outils alternatifs aux mathématiques pour se développer. Ce serait un nouvel age moderne pour l’humanité loin de l’archaïsme des nombres et de leur froideur. Prenons l’exemple de la médecine : des médecines tout à fait traditionnelles et efficaces comme l’ acupuncture se passent très largement de l’optimisation mathématique alors qu’en occident c’est le « tout chimique » des calculs de dosage en médicament, inefficace et dangereux qui domine. Pour l’agriculture : n’oublions pas que pendant des milliers d’années l’Homme a cultivé ses terres, sans la complexité actuelle des calculs de rendements agricoles et leur prétendue haute technicité. Et pourquoi avoir soudainement besoin de calculer les structures des bâtiments en béton et acier avec de puissants ordinateurs ? Les grands architectes du moyen age avaient-ils besoin de la RDM (résistance des matériaux) et de leurs outils mathématiques complexes pour ériger les cathédrales ? Nous pouvons très bien nous passer des mathématiques pour construire nos maisons suivant des règles basiques de l’art qui ont fait leur preuves comme le font encore aujourd’hui de nombreux artisans en France. Et d’ailleurs doit-on rappeler que ces ordinateurs et ces armées d’ingénieurs n’ont pas pu empêcher les deux tours du World Trade Center (pourtant parmi les plus modernes du monde) de s’effondrer le 11 septembre 2001 ? On le voit l’arrogance du « tout mathématique » ne sert ici à rien, au contraire il conduit au gigantisme destructeur.

Certes il y a une difficulté : comment empêcher notre cerveau de compter ?

C’est l’argument des pro-mathématiques par excellence : ils nous disent en cœur « mais voyons, comment empêcher le cerveau de naturellement compter le nombre de pommes qu’il y a sur une table par exemple ? ». Cet argument est complètement fallacieux. Regardons plutôt du coté de la nature…certaines espèces d’oiseaux peuvent avoir l’intuition du nombre de proies ou prédateurs à la simple vue de ceux ci, à condition que le nombre soit inférieur à 5. Nous disposons, chez les êtres humains, à peut près des mêmes capacités: observez 4 grains de riz : vous n’aurez pas besoin de compter 1 2 3 4 pour savoir qu’il y en a 4. Votre cerveau à la simple vue sait qu’il y en 4. Cela se complique si vous regardez cette fois 6 grains de riz : vous constaterez que vous serez obligé de les compter pour savoir qu’il y en a bien 6 et pas 7 ou 5. Cela prouve bien que tant que nous restons dans des proportions raisonnables, des chiffres inférieurs à 5, nous n’avons pas besoin de compter. C’est un appel indirect à la sobriété et à une révolution dans nos modes de consommation : ne jamais dépasser 5 au risque de faire compter notre cerveau et d’entrer à nouveau dans un cercle vicieux mortifère que sont les mathématiques.

Nous travaillons au sein du réseau « sortir des mathématiques » à différents scénarios de sortie progressive de l’ arithmétique en France dans un premier temps (nous l’estimons possible en France pour l’année 2025) puis en Europe. Plusieurs étapes doivent être envisagées : la sortie de la géométrie pour 2035 puis la sortie de l’analyse en 2050. Ces scénarios ont été élaborés en dehors de toute pression idéologique productiviste (ne jamais aller plus loin que le nombre 5 c’est possible). Le professeur Stéphane Pomme, qui a quitté le département de mathématique du CNRS il y a dix ans, constatant l’opacité et la dangerosité de cette discipline, a d’ailleurs décrit les grandes lignes de ce scénario dans son dernier livre « la face cachée des mathématiques ».

Vous pouvez nous contacter pour en savoir plus à : sortirdesmathematiques@gmail.com

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